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    La culpabilité des mères

    Publié le : 06/11/2015 15:45:12
    Catégories : Actualités

    La culpabilité des mères

    Etre mère est un réel bonheur, toutefois la pression nous tombe dessus à peine quelques secondes après la naissance du bébé avec la question de l’allaitement déjà, du fait de laisser pleurer bébé ou pas… Bref nous sommes vite jugées sur nos choix et de ce fait nous culpabilisons. Quelles sont les différentes sortes de culpabilité qui nous tiraillent ?

    1. 1.   Culpabilité de travailler

    Certaines mamans sont faites pour rester à la maison et prendre plaisir à s’occuper de leur foyer mais pour d’autres c’est impensable. Ce n’est pas qu’elles n’aiment pas leurs enfants, mais elles ont besoin d’avoir une vie sociale, de travailler avec des adultes pour mieux retrouver leurs enfants le soir et apprécier ces moments de complicité. Toutefois, on sent bien que la maîtresse tord le nez car on est jamais présente pour faire des gâteaux ou participer à la vie de l’école, parce qu’on rentre tard le soir et qu’on a pas eu le temps de faire faire les devoirs pour le lendemain.

    Nous essayons d’apporter notre pierre à l’édifice du foyer en ramenant un salaire mais nous ne pouvons pas nous empêcher de culpabiliser parce que d’autres mamans sont plus présentes pour leurs enfants et ont le temps de les amener aux activités extra scolaires sportives du mercredi par exemple.

    Du coup, on essaie de tout mener de front, le boulot, les enfants à amener à l’école et à récupérer le soir, les devoirs, les repas, on est exténuée, on craque parce que c’est trop dur, bref on se met trop de pression sans jamais avoir de reconnaissance car finalement c’est juste notre rôle de mère pour certaines personnes. En effet c’est culturel, la mère par définition est faite pour s’occuper des enfants. Ayant longtemps été considérée comme inférieure à l’Homme, la femme a toujours dû se justifier et elle veut être parfaite pour être présente dans tous les domaines.

    1. 2.   Culpabilité d’oser prendre du temps pour soi

    Avant de devenir, nous étions femme et une femme qui prenait soin d’elle. Avec des enfants, on fait parfois le minimum syndical car la priorité reste nos enfants.

    Pourtant, il faut prendre du temps pour soi  en faisant du sport, en allant chez le coiffeur, au spa, se faire épiler, bref ce qui nous fait plaisir. Le tout est de prendre une heure ou deux mais seule, rien que pour soi. Prendre le temps de se détendre et ce ne sera que bénéfique, car en rentrant nous serons détendues et prêtes à affronter la tempête de la vie quotidienne. Mais en étant zen, un verre qui se renverse, une crise entre les 2 enfants, cela se gère plus facilement.

    Il ne faut pas oublier son couple aussi. Il faut oser laisser les enfants à une baby sitter (de confiance bien entendu), à des amies ou aux grands parents. Juste quelques heures pour aller se faire un resto ou un ciné, voire un week end pour les plus chanceux. Il faut voir la aussi une occasion de se retrouver, de prendre le temps de parler entre adultes et d’être certains de continuer dans la même direction, car parfois il ne faut pas se le cacher mais les enfants peuvent éloigner les couples.

    Il ne faut pas se sacrifier.

    1. 3.   Culpabilité de ne pas faire assez bien

    Nous sommes dans une ère de médias, ils sont présents partout et facilement accessibles H24. C’est parfois utile pour savoir que faire en cas de boutons rouges à la tête bizarre en pleine nuit mais parfois cela un effet contraire pervers, car cette dose de surinformation, voire de désinformation alarmante peut nous faire culpabiliser. Preuve en est avec les forums ou autres sites médicaux (à vocation informative), qui nous faire prendre peur à la constatation d’une simple poussée de fièvre car elle peut être le signe d’une maladie grave dans 1 cas sur des millions. Cet exemple est grossier mais il est vrai que nous regardons toujours les cas les plus alarmants lorsque nos enfants ont un bobo.

    C’est vrai pour tout, nous culpabilisons car nous donnons parfois des petits pots alors que des traces suspectes ont été détectées dans un certain lot au lieu de faire des purées maison mais attention avec des légumes bio car sinon cela ne sert à rien.

    Nous culpabilisons de ne pas avoir eu le temps de lire la petite histoire du soir car il est prouvé que ces enfants seront plus intelligents que les autres.

    Nous culpablisons de ne pas avoir le temps de lire tous les livres traitant de l'éducation non violente même si nous faisons des efforts énormes pour comprendre que notre enfant aussi a passé une mauvaise journée.

    Bref, il faut trier les informations et accepter de ne pas être parfaite tout le temps car de toute façon on peut en devenir psycho rigide, ce qui ne sera pas bon non plus pour l’épanouissement de notre enfant !

     

    1. 4.   Comment faut-il faire alors ?

    Il faut mettre la barre moins haut, une femme est très exigeante avec elle-même mais il faut au contraire accepter de déléguer parfois.

    Il faut se poser les bonnes questions comme par exemple qu’est ce qu’une bonne mère pour moi ? quelles sont les valeurs que je veux inculquer à mes enfants ? quels souvenirs est que je veux qu’ils gardent de leur enfance en ma compagnie (avoir une maison immaculée c’est ne pas passer du temps avec ses enfants). Il faut lister ses priorités personnelles et les assumer, il faut prendre conscience qu’il y a certains points qui ne seront pas négociables et d’autres oui !

    De toute façon la mère parfaite n’existe pas !!!!

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